Sous un même parapluie: Stratégies concrètes pour réduire les risques d’inondation au Canada

par Natalia Moudrak et Dr Blair Feltmate

novembre 2020

Ce rapport décrit des approches pratiques pour limiter les risques d’inondation au Canada, résumant les meilleures pratiques des lignes directrices et des normes nationales applicables aux: résidents, gouvernements, gouvernement fédéral et organismes, architectes, promoteurs, constructeurs d’habitations, spécialistes de la rénovation domiciliaire, courtiers d’assurance, prêteurs hypothécaires, hypothèques courtiers, agents immobiliers, inspecteurs en bâtiment, détaillants, professionnels de l’aménagement paysager, propriétaires / gestionnaires d’immeubles commerciaux, autorités de conservation et de bassins versants, organismes environnementaux à but non lucratif, associations de quartier, groupes communautaires locaux, entreprises de services publics locales, investisseurs institutionnels et professionnels organismes de réglementation.


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

25 novembre 2020

Des experts proposent une « boîte à outils » pour protéger la population et les propriétés des inondations, le phénomène météorologique extrême le plus coûteux au Canada

  • Les inondations sont le phénomène météorologique extrême le plus coûteux au Canada avec des règlements de sinistres annuels de plus de 1 milliard de dollars pour 11 des 12 années précédant 2020 et d’environ 900 millions de dollars par année en aide financière fédérale.
  • Les entreprises et les propriétaires déboursent trois à quatre fois plus pour les sinistres non assurés que pour les sinistres assurés.
  • Les personnes touchées par les inondations subissent souvent des problèmes de santé physique et mentale après coup, parfois pendant des années.

Dans la publication, on souligne des exemples de mesures, tirées des normes et lignes directrices nationales existantes, visant à limiter les risques d’inondation :

  • Les propriétaires et les locataires peuvent nettoyer les gouttières et les puisards, installer des couvercles de plastique sur les soupiraux, tester les pompes de puisard pour vérifier leur bon fonctionnement et préparer des plans et trousses d’urgence.
  • Tous les ordres de gouvernement peuvent publier des cartes de risques d’inondations et des renseignements connexes sur les propriétés à jour, s’assurer que des systèmes de prévision et d’annonce de crues sont en place, inclure des budgets destinés à la résilience aux inondations dans la planification financière à long terme et réviser les codes du bâtiment pour qu’ils tiennent compte des mesures de résilience aux inondations.
  • Les propriétaires et les gestionnaires d’immeubles commerciaux peuvent élaborer des plans d’intervention et des procédures à suivre en cas d’inondation pour chaque bâtiment et avoir sur place de l’équipement comme des barrières anti-inondations portatives, des sacs de sable, des génératrices de secours, des systèmes d’éclairage d’urgence et autres. Ils peuvent aussi protéger l’équipement d’urgence et inclure ces coûts dans la planification financière à long terme et la gestion des actifs.
  • Les professionnels associés à la vente, l’achat ou l’assurance des propriétés – comme les courtiers d’assurance, les courtiers hypothécaires, les agents immobiliers et les inspecteurs d’habitation – peuvent suivre la formation professionnelle sur la protection des maisons contre les inondations par l’intermédiaire de leur association professionnelle. Les prêteurs hypothécaires peuvent offrir des incitatifs pour encourager les acheteurs à effectuer des travaux qui protègent leur maison en cas d’inondation.
  •  Les organismes de conservation régionaux et les ONGE (organisation non gouvernementale de l’environnement) peuvent faire connaître les données existantes sur les risques d’inondation et évaluer puis communiquer les avantages économiques que procurent certaines infrastructures naturelles (étangs, milieux humides et zones couvertes d’arbres ou de végétation, par exemple) dans la protection des communautés locales contre les inondations.
  •  Les investisseurs institutionnels, comme les caisses de retraite, peuvent déterminer les risques physiques que les changements climatiques engendrent pour les entreprises de divers secteurs. S’ils en concluent que les inondations posent un risque, ils devraient vérifier si les entreprises ont pris des mesures pour le limiter.

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